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Louis ne peut oublier ce cœur de veau ensanglanté, enfoncé au bout d’une pique et que les sans-culottes ont agité devant son visage, et puis il y eut au cours de cette dizaine d’heures, ce mercredi 20 juin 1792, cette culotte pleine d’excréments, et ces pancartes : « Tremble, tyran, ton heure est venue » ; ces potences tenues à bout de bras, comme des jouets, auxquelles on avait suspendu une poupée « Madame Veto » et d’autres qui portaient l’inscription « Gare à la lanterne ». Et il y eut ceux qui brandissaient de petites guillotines.

Louis s’étonne. À aucun moment il n’a eu peur de cette foule haineuse. Et pourtant il sait qu’un jour elle le tuera.

Il a accepté de porter, depuis ce 20 juin, un gilet de quinze épaisseurs de tissu que la reine lui a fait confectionner car elle craint qu’on ne le poignarde.

— Ils ne m’assassineront pas, ils me feront mourir autrement, a dit Louis.

 

Il se souvient de l’avertissement de Turgot, c’était il y a seize ans, au début du règne, en 1776 : « N’oubliez jamais, Sire, avait dit Turgot, que c’est la faiblesse qui a mis la tête de Charles Ier sur un billot. »

Louis n’a pas cédé aux sans-culottes qui criaient : « La sanction ou la mort. »

Il n’a pas renoncé à son droit de veto. Et il ne cédera plus. Mais peut-être, en effet, sa tête sera-t-elle tranchée comme celle du roi d’Angleterre. Et l’on aura fait son procès. On l’accusera devant le peuple de trahison. On l’empêchera de se justifier, afin qu’il n’apparaisse pas comme un martyr.

Mais il faut qu’il se prépare à ce moment qu’il pressent proche.

 

Il entend, souvent en ces derniers jours de juin, les tambours battre.

On lui a annoncé qu’une nouvelle manifestation était prévue pour le 25 juin. Le tocsin a sonné, mais les cortèges se sont dispersés faute de troupes.

Et on écrit au roi, de plusieurs départements, pour s’indigner du traitement qui lui a été infligé, de l’humiliation subie, des menaces proférées.

Et à l’Assemblée, les Girondins sont inquiets de cette « journée révolutionnaire », de ces pétitionnaires armés qui sont entrés dans la salle des séances, avant d’envahir les Tuileries. Et les députés votent une résolution interdisant que l’on soit sous les armes quand on se présente afin de déposer une pétition à l’Assemblée.

Les députés vont même jusqu’à suspendre le maire de Paris, Pétion, de ses fonctions. On le poursuit en l’accusant d’avoir toléré, organisé même, la journée du 20 juin.

 

Louis a le sentiment que sa fermeté face aux sans-culottes a suscité un mouvement de courage de la part des modérés, de ceux qui craignent pour leurs biens, qui refusent le désordre.

Il faut les conforter, leur dire qu’il ne capitulera pas, utiliser ce moment d’incertitude devant le nouveau saut à accomplir qui conduira à la fin de la monarchie.

La municipalité de Marseille, qui a constitué un bataillon de volontaires, de près de sept cents hommes, pour rejoindre Paris, exige déjà « que le pouvoir exécutif soit nommé et renouvelé par le peuple. Que peut être cette race régnante dans un temps où tout doit être régénéré ? ».

Et à Paris un placard est affiché, dès le 23 juin :

« Nous nous levons une seconde fois pour le plus saint des devoirs, y lit-on. Les habitants des faubourgs de Paris, les hommes du 14 juillet, dénoncent un roi faussaire, coupable de haute trahison, indigne plus longtemps d’occuper le trône. »

Cela s’appelle la République.

 

Il faut répondre. Louis corrige les projets de déclaration qu’on lui soumet. Il dicte, relit :

« Le roi n’a opposé aux menaces et aux insultes des factieux que sa conscience et son amour du bien public. Le roi ignore quel sera le terme où ils voudront s’arrêter, mais il a besoin de dire à la Nation française que la violence, à quelque excès qu’on veuille la porter, ne lui arrachera jamais un consentement à tout ce qu’il croit contraire à l’intérêt public. Comme représentant héréditaire de la Nation française, il a des devoirs sévères à remplir ; et s’il peut faire le sacrifice de son repos, il ne fera pas le sacrifice de son devoir… »

Est-ce qu’il sera entendu ?

Les sections sans-culottes des faubourgs Saint-Antoine et Saint-Marcel, derrière Santerre et Alexandre, sont toujours sous les armes, délibèrent en permanence, nuit et jour. Elles s’ouvrent aux citoyens passifs. Elles réclament la déchéance du roi. Elles s’indignent des poursuites engagées contre Pétion. Elles acclament leur maire : « La vierge Pétion », ce grand homme blond d’une beauté fade et d’un air doucereux, lâche et fourbe, un vaniteux surtout, qui s’est imaginé lorsqu’il était assis, au retour de Varennes, à côté de Madame Élisabeth, que la sœur du roi était troublée, séduite, prête à succomber à son charme.

Mais le peuple est ainsi, hier fêtant La Fayette, et aujourd’hui portant Pétion en triomphe et dénonçant en La Fayette un « intrigant », un « ennemi de la patrie », un « coquin et un imbécile », le « plus grand des scélérats », accusé de trahison par Robespierre et Couthon.

Et il est vrai que La Fayette a quitté son quartier général, s’est présenté à l’Assemblée, a exigé le retour à l’ordre, a rêvé d’un coup d’État.

Il a imaginé passer en revue, avec le roi, les gardes nationales. Il était persuadé qu’on le suivrait, et qu’on irait, au couvent des Jacobins, disperser cette « secte qui envahit la souveraineté nationale et tyrannise les citoyens ».

Louis se défie de ces « donquichotteries ». Il ne désapprouve pas la reine lorsqu’elle dit : « Mieux vaut périr que d’être sauvés par Monsieur de La Fayette. »

Il se tait lorsqu’elle lui annonce qu’elle va avertir Pétion des intentions du général. Et le maire annule aussitôt la revue des gardes nationales. Et il ne reste à La Fayette qu’à regagner son armée du Centre.

Et Paris reste dominé par ces sections sans-culottes des faubourgs, des portes Saint-Martin et Saint-Denis, du Théâtre-Français.

Et on chante aux carrefours :

Nous le traiterons, gros Louis biribi

À la façon de barbarie, mon ami

Gros Louis, biribi…

« Nous marchons à grands pas à la catastrophe », confie l’ambassadeur des États-Unis, Gouverneur Morris.

Louis partage ce sentiment. Il sait que les sans-culottes pensent que « la nation n’est pas seulement en guerre avec des rois étrangers. Elle est en guerre avec Louis XVI et c’est lui qu’il faut vaincre le premier si l’on veut vaincre les tyrans, ses alliés ».

 

C’est un étrange moment, comme celui qui précède l’éclatement d’un orage. Après des rafales, on a l’impression que le vent faiblit. On fait quelques pas, on se prend à espérer. Car les sans-culottes ne sont pas tout le peuple.

Un visiteur qui parcourt la capitale écrit :

« Dans quelle autre ville que Paris, verrait-on tout à la fois deux faubourgs mutinés contre la loi, la force publique armée couvrant les rues et les places, les hommes de bien, tristes, abattus, mornes, noircis du deuil de la douleur, l’asile des rois assiégé par une multitude égarée, toutes les autorités incertaines et tremblantes, et d’un autre côté la moitié de la capitale indifférente pour ce qui se passe dans un quartier éloigné du sien ; chacun allant à ses affaires comme si tout était calme ; le coin de toutes les rues tapissé de trente affiches bleues, jaunes, ou rouges, qui promettent des farces pour le soir ; trois mille oisifs arrangeant en conséquence l’ordre de leur journée, flottant sérieusement entre Tancrède qui se donne au

Théâtre de la Nation, et Jocrisse ou la Poule aux œufs d’or qui est joué au Théâtre du Vaudeville ; des projets de soupers de corps, de concerts, de personnes aimables, et cependant un volcan terrible mugit sous leurs pieds. »

 

Le volcan gronde. Les troupes austro-prussiennes avancent dans le Nord. Elles occupent Orchies et Bavay.

« Les Autrichiens, écrit Gouverneur Morris, parlent avec la plus grande confiance de passer l’hiver à Paris. »

« Notre maladie avance bien », murmure-t-on dans l’entourage de Marie-Antoinette.

Elle voudrait agir. Et elle transmet ce qu’elle apprend des plans de campagne, à Mercy-Argenteau, le gouverneur autrichien à Bruxelles.

Elle se confie :

« Le roi n’est pas un poltron, dit-elle. Il a un très grand courage passif… Il a peur du commandement et craint plus que toute autre chose de parler aux hommes réunis… Dans les circonstances où nous sommes, quelques paroles bien articulées, adressées aux Parisiens qui lui sont dévoués, centupleraient les forces de notre parti. Il ne les dira pas. »

 

Louis connaît le jugement de la reine.

Peut-être a-t-elle raison lorsqu’elle dit qu’il a vécu tel un enfant toujours inquiet, sous les yeux de Louis XV jusqu’à vingt et un ans, et que cela l’a rendu timide, renfermé.

Mais s’il est passif, c’est aussi que c’est la seule forme de courage que la situation admet.

Il sent, à ces chants, à ces roulements de tambour, à ces milliers de fédérés qui arrivent de tous les départements, qu’un grand élan patriotique soulève le pays.

Les Marseillais entrent au pas cadencé, précédés par des cavaliers, acclamés par les sans-culottes de Santerre. Ils chantent « Aux armes, citoyens ! Formez vos bataillons », ce Chant de guerre pour l’armée du Rhin qu’ils ont entonné tout au long de leur route de Marseille à Paris, et cette Marseillaise se répand comme une traînée de poudre.

L’Assemblée a décrété la Patrie en danger, appelant aux enrôlements volontaires, et un détachement de cavalerie avec trompettes, tambours, musique, et six pièces de canon, suivi de douze officiers municipaux à cheval portant la bannière tricolore avec l’inscription La Patrie est en danger, parcourt les principales rues et boulevards de Paris. On s’arrête. On monte sur une estrade, on lit le texte de la proclamation :

« Des troupes nombreuses s’avancent vers nos frontières. Tous ceux qui ont horreur de la liberté s’arment contre notre Constitution. Citoyens, la Patrie est en danger. »

En trois jours, plus de quatre mille jeunes hommes courent aux amphithéâtres décorés de drapeaux tricolores où sont reçus les engagements.

Qu’opposer à ce mouvement, à cette crue d’hommes ?

Quelques régiments de Suisses, qu’on va concentrer aux Tuileries, des nobles courageux, anciens gardes du corps et gardes du roi, viendront les rejoindre, certains gardes nationaux des quartiers ouest pourront aussi vouloir défendre le roi constitutionnel, mais, Louis le sait, la partie est inégale.

Seules les armées autrichiennes et prussiennes peuvent briser ce mouvement. Mais elles sont étrangères.

Et le mot de patrie est la plus terrible des armes dont disposent les sans-culottes. À l’Assemblée, Vergniaud le Girondin, en proclamant la Patrie en danger, a prononcé un réquisitoire contre le roi, en l’interpellant : « Non, non, s’est-il écrié, homme que la générosité des Français n’a pu émouvoir, homme que le seul amour du despotisme a paru rendre sensible, vous n’avez pas rempli le vœu de la Constitution ! Vous n’êtes plus rien pour cette Constitution que vous avez indignement violée, pour ce peuple que vous avez si facilement trahi. »

Et en même temps ces Girondins hésitent à transformer leurs paroles en actes.

Ils craignent l’anarchie. Ils se méfient de ces sections sans-culottes comme celles des Quinze-Vingts et des Cordeliers, peuplées d’ébénistes, de menuisiers, ouvriers et artisans, tapissiers, marbriers, verriers de la Manufacture royale des glaces, rue de Reuilly.

Dans la section des Gravilliers, les éventaillistes, les merciers, les charpentiers, les ciseleurs des rues Saint-Denis et Saint-Martin sont exaltés par les prédications du prêtre Jacques Roux, un « enragé ».

Les Girondins voudraient utiliser ces forces sans-culottes tout en les contrôlant, les retenant, ne leur lâchant la bride que pour contraindre le roi à plier.

Mais ils rêvent donc aussi d’une trêve, d’un accord avec le roi. Et quand, le 7 juillet, l’évêque constitutionnel de Rhône-et-Loire, Lamourette, prêche à tous les partis la réconciliation – « Embrassez-vous », lance-t-il –, les députés, à l’exception de quelques Montagnards, se précipitent, se donnent l’accolade, pleurent.

Et Louis, prévenu que l’Assemblée a acclamé la formule de l’évêque : « Haine à la République », accourt.

« Incompréhensible miracle de l’électricité, écrit un témoin… toute l’Assemblée debout, les bras en l’air, les députés levaient leurs chapeaux et les faisaient jouer en l’air. Les tribunes trépignaient, les voûtes retentissaient de joie, d’applaudissements. L’ivresse avait saisi toutes les têtes. »

 

Mais ce n’est qu’une illusion. La tempête se déchaîne.

L’Assemblée rétablit Pétion dans ses fonctions ! C’est donc qu’elle approuve la journée du 20 juin, l’invasion armée des Tuileries, les pétitions de citoyens en armes.

Louis veut montrer qu’il reste, lui, fidèle à la Constitution.

Il se rend le 14 juillet au Champ-de-Mars, où l’on célèbre le troisième anniversaire de la prise de la Bastille. La foule, comme un océan, a tout recouvert. On acclame Pétion. Les huées méprisantes submergent le roi. On lui manifeste ainsi qu’il n’est plus rien. On ne le craint plus. Il suffit de décider de le pousser pour qu’il disparaisse.

Et des pétitions réclamant sa déchéance circulent.

La section de Mauconseil, au nord des Halles, déclare « qu’elle ne reconnaît plus Louis XVI comme roi des Français et qu’elle s’ensevelira sous les ruines de la liberté plutôt que de souscrire au despotisme des rois ».

 

Les Girondins ne pourront plus tenir, guider le peuple. Ils ont besoin de lui et il est soulevé par le patriotisme.

On chante ces refrains « marseillais ».

« Aux armes, citoyens, formez vos bataillons… Amour sacré de la patrie conduis, soutiens nos bras vengeurs. »

On dénonce « la horde d’esclaves, de traîtres, de rois conjurés ».

 

Lorsqu’on accueille place de la Bastille les fédérés marseillais, « les larmes coulent de tous les yeux », l’air retentit des cris de « Vive la Nation ! », « Vive la liberté ! ».

Et cette immense vague, ces milliers de fédérés venus de tous les cantons de la nation, est mille fois plus forte que celle qui a déjà submergé les Tuileries, le 20 juin.

 

Louis a le sentiment, quand il écoute Marie-Antoinette, quand il lit les journaux royalistes, qu’il ne partage ni leur peur ni leur haine.

Il sait que Marie-Antoinette écrit à Fersen, qu’elle lui dit :

« Hâtez si vous le pouvez le secours qu’on nous promet pour notre délivrance. J’existe encore mais c’est un miracle. La journée du 20 juin a été affreuse.

Ce n’est plus à moi qu’on en veut le plus, c’est à la vie même de mon mari, ils ne s’en cachent plus… »

Louis le pressent. Il est au bout du chemin. Et la violence, la haine des royalistes aussi furieuse que celle des sans-culottes, ne lui laisse aucun doute sur le peu de temps qui lui reste avant l’affrontement.

 

Les journaux royalistes accusent.

« Les Parisiens ont montré toute la lâcheté de leur caractère, ils ont mis la mesure de tous leurs crimes.

Tout est coupable dans cette ville criminelle, il n’est plus de pardon à espérer pour elle, cette ville scélérate… Vils et lâches Parisiens, votre sentence est portée. La journée du 20 juin a comblé vos crimes. Les vengeances s’approchent. Il vient le moment où vous voudrez au prix de vos larmes et de votre or racheter vos forfaits, mais il ne sera plus temps ; les cœurs seront pour vous de bronze et votre terrible punition sera un exemple qui effraiera à jamais les villes coupables. »

 

Cet appel pétri de haine et de désir de vengeance, et que publie Le Journal général de Fontenai, inquiète Louis.

Il avait sollicité Mallet du Pan d’écrire un Manifeste expliquant les raisons de l’intervention des souverains en France. Mais Mallet du Pan a regagné Genève, et c’est un émigré, le marquis de Limon, et l’ancien secrétaire de Mirabeau, Pellenc, qui ont écrit le Manifeste, qui sera signé par le duc de Brunswick, commandant les armées prussiennes.

 

Louis en prend connaissance le 25 juillet.

On parle en son nom. Mais c’est un général prussien qui s’exprime !

Il lit et relit ce Manifeste de Brunswick, et il comprend que ce texte va précipiter l’affrontement. Au lieu de « terroriser » les patriotes, il les incitera à agir, contre qui sinon d’abord contre le roi, la famille royale et la monarchie ?

Il ressent ce Manifeste comme un acte fratricide contre lui et sa famille.

« Les deux Cours alliées ne se proposent comme but que le bonheur de la France, ainsi commence le Manifeste.

« Elles veulent uniquement délivrer le Roi, la Reine et la famille royale de leur captivité…

« La ville de Paris et tous ses habitants sont tenus de se soumettre sur-le-champ et sans délai au Roi, de mettre ce Prince en pleine et entière liberté… »

Louis interrompt sa lecture.

Les patriotes au contraire l’emprisonneront, lui et les siens. Ils ne se soumettront pas aux ordres de l’empereur autrichien et du roi de Prusse.

Il lit la fin du Manifeste comme une incitation à en finir avec le roi, et la monarchie française, puisqu’ils ne peuvent choisir qu’entre la soumission et la mort.

« … Si le château des Tuileries est forcé ou insulté, s’il est fait la moindre violence, le moindre outrage à leurs Majestés, le Roi, la Reine et la famille royale… l’Empereur et le Roi tireront une vengeance exemplaire et à jamais mémorable en livrant la ville de Paris à une exécution militaire et à une subversion totale. »

Les patriotes forceront les Tuileries.

Ils couvriront d’outrages Louis et la famille royale.

Louis s’y prépare. Il est sans regret, sans colère, sans haine.

Dieu choisit.

 

Les fédérés marseillais, avec à leur tête l’avocat Barbaroux, secrétaire de la commune de Marseille, sont conviés le 30 juillet à un grand banquet patriotique aux Champs-Elysées.

Et dans la chaleur moite de l’été orageux, une rixe éclate entre les fédérés marseillais et les sans-culottes qui les accompagnent et des gardes nationaux des sections des quartiers bourgeois de Paris, soutenus par des « aristocrates ». Battus par les Marseillais, ils se réfugient dans le château des Tuileries. L’un d’eux a été tué.

On crie « Vive la nation ! », « Mort aux tyrans et aux traîtres ! ».

À la section des Gravilliers, on prépare une mise en accusation de Louis XVI complice de Brunswick, et on menace les députés :

« Nous vous laissons encore, législateurs, l’honneur de sauver la patrie ; mais si vous refusez de le faire, il faudra bien que nous prenions le parti de la sauver nous-mêmes. »

Le Peuple et le Roi
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